L’Aïda
HISTOIRE
Le Vapeur Aïda fut mis à l’eau le 30 Mars 1911 à Nantes par la société des Ateliers et Chantiers de la Loire. Il s’agit d’un navire de 35 m de long et de 10 m de large.
Il fut construit pour le compte de l’Administration des Ports et Phares d’Egypte. Il y avait eu un appel d’offre entre plusieurs chantiers français et étrangers. Et c’est la Société des Ateliers et Chantiers de la Loire qui a remporté le marché.
L’emploi de ce navire était de ravitailler les phares égyptiens de la Méditerranée et de la mer Rouge.
l’Aïda assurait le transport des provisions, de l’eau douce, des huiles et de tous les autres produits nécessaires au fonctionnement et à l’entretien des phares.
L’Aïda etait un vapeur à spardeck. Le spardeck s’avère être une pièce de bois spécifique sur le pont. Il etait gréé en goélette, avec deux mâts pour les voiles. Il possèdait un beaupré court. Ce qui signifie que le mât avant est oblique.
Les mâts etaient en peuplier, taillés d’une seule pièce. Ils sont dits “mâts à pible”.
Le navire possèdait aussi une… cheminée ! Il etait équipé d’une machine triple expansion. Celle-ci développait environ 1200 chevaux de puissance. Il avait trois chaudières de type cylindrique à retour de flammes. Il possèdait une autonomie, avec sa capacité en charbon embarqué, de 3500 milles marins. Le navire etait entièrement éclairé et ventilé grâce à l’électricité. les Embarcations de service était au nombre de 5. Comptez en plus, un canot à vapeur en teck pouvant effectuer des pointes d’environ 7 nœuds.
Réservoirs à eau à bord. Ceux-ci permettaient le ravitaillement en eau douce des phares.
Les cales étaient aménagées pour contenir les divers approvisionnements. Des chambres frigorifiques contennaient une machine à froid. Nombreuses cabines dans l’entrepont et dans les roufs. Destinées à recevoir 70 à 80 personnes au total. In situ, il y avait successivement le logement du Directeur Général, celui du commandant, et de 6 officiers,
les postes des mécaniciens avec atelier et magasin, le poste des sous-officiers indigènes, des gardiens des phares, des ouvriers de diverses catégories, des chauffeurs et de l’équipage.
Malheureusement, l’Aïda achèva sa carrière sur le récif de l’île de Big Brother. Nous sommes alors le 15 septembre 1957.Il sombre au cours d’une tempête en essayant d’assurer son mouillage.
LA PLONGEE :
Sa proue se trouve à – 30 m et sa poupe à – 55 m. Son hélice est située à – 62 m. Le haut de sa mature flirte à – 27 m.
Très joli point de vue lorsque l'on regarde l’épave en contre-haut.
le banc de glassfish à l’entrée des cales, à – 30 m. La vision d’un poisson passant devant un hublot ou d’une ouverture alors que vous êtes à l’intérieur de la cale. Les grappes d’alcyonnaires sur le bastingage, dans les coursives. Nombreuses rascasses très photogéniques.
La proue de l’Aïda est complètement disloquée. Le navire gît à plat sur la pente à 45°.
La masse sombre de l’épave se distingue à environ 10 m de la paroi nord-ouest du récif. on peux Pénétrer à l’intérieur des cales, à – 27 m dans les entrailles de l’Aïda.
L’entrée est complètement déchiquetée. Vous traversez un épais rideau composé de millier de glassfish. Traversez la grande salle vide de la cale avant.Nombreuses ouvertures pour sortir sur les ponts, dans les coursives, à main gauche et à main droite.
Très jolis contre-jours. Coursive tribord, couverte d’alcyonnaires pourpres.
Rouleau de corde concrétionnée. Regardez en direction du Bleu. Banc de thons à dents de chien.
A voir successivement depuis l’entrée des cales jusqu’à l’hélice :
- les ouvertures des cales avec les verrières
- les coursives tribord et bâbord
- les bossoirs pour supporter les canots de sauvetage
- des prises à air
- WC intact, sans couvercle, au fond de la cale
- l’échelle
- les deux cales arrière
- les bittes d’amarrage
- le treuil à l’arrière
- très grosse hélice à 4 pales, à -62 m.
Désormais, l’épave est fractionnée en deux parties.
La partie arrière du bateau gît par -60 mètres de fond dans une eau cristalline.
Le moteur est resté suspendu à la paroi du récif dans -15 mètres d’eau.
Suivez la piste : il suffit d’observer la trace qu’a laissée le navire en glissant sur le fond, pour localiser la poupe. Une plongée superbe !
Les structures concrétionnées de l’épave lui donnent un charme vraiment fou.
HISTOIRE
Le Vapeur Aïda fut mis à l’eau le 30 Mars 1911 à Nantes par la société des Ateliers et Chantiers de la Loire. Il s’agit d’un navire de 35 m de long et de 10 m de large.
Il fut construit pour le compte de l’Administration des Ports et Phares d’Egypte. Il y avait eu un appel d’offre entre plusieurs chantiers français et étrangers. Et c’est la Société des Ateliers et Chantiers de la Loire qui a remporté le marché.
L’emploi de ce navire était de ravitailler les phares égyptiens de la Méditerranée et de la mer Rouge.
l’Aïda assurait le transport des provisions, de l’eau douce, des huiles et de tous les autres produits nécessaires au fonctionnement et à l’entretien des phares.
L’Aïda etait un vapeur à spardeck. Le spardeck s’avère être une pièce de bois spécifique sur le pont. Il etait gréé en goélette, avec deux mâts pour les voiles. Il possèdait un beaupré court. Ce qui signifie que le mât avant est oblique.
Les mâts etaient en peuplier, taillés d’une seule pièce. Ils sont dits “mâts à pible”.
Le navire possèdait aussi une… cheminée ! Il etait équipé d’une machine triple expansion. Celle-ci développait environ 1200 chevaux de puissance. Il avait trois chaudières de type cylindrique à retour de flammes. Il possèdait une autonomie, avec sa capacité en charbon embarqué, de 3500 milles marins. Le navire etait entièrement éclairé et ventilé grâce à l’électricité. les Embarcations de service était au nombre de 5. Comptez en plus, un canot à vapeur en teck pouvant effectuer des pointes d’environ 7 nœuds.
Réservoirs à eau à bord. Ceux-ci permettaient le ravitaillement en eau douce des phares.
Les cales étaient aménagées pour contenir les divers approvisionnements. Des chambres frigorifiques contennaient une machine à froid. Nombreuses cabines dans l’entrepont et dans les roufs. Destinées à recevoir 70 à 80 personnes au total. In situ, il y avait successivement le logement du Directeur Général, celui du commandant, et de 6 officiers,
les postes des mécaniciens avec atelier et magasin, le poste des sous-officiers indigènes, des gardiens des phares, des ouvriers de diverses catégories, des chauffeurs et de l’équipage.
Malheureusement, l’Aïda achèva sa carrière sur le récif de l’île de Big Brother. Nous sommes alors le 15 septembre 1957.Il sombre au cours d’une tempête en essayant d’assurer son mouillage.
LA PLONGEE :
Sa proue se trouve à – 30 m et sa poupe à – 55 m. Son hélice est située à – 62 m. Le haut de sa mature flirte à – 27 m.
Très joli point de vue lorsque l'on regarde l’épave en contre-haut.
le banc de glassfish à l’entrée des cales, à – 30 m. La vision d’un poisson passant devant un hublot ou d’une ouverture alors que vous êtes à l’intérieur de la cale. Les grappes d’alcyonnaires sur le bastingage, dans les coursives. Nombreuses rascasses très photogéniques.
La proue de l’Aïda est complètement disloquée. Le navire gît à plat sur la pente à 45°.
La masse sombre de l’épave se distingue à environ 10 m de la paroi nord-ouest du récif. on peux Pénétrer à l’intérieur des cales, à – 27 m dans les entrailles de l’Aïda.
L’entrée est complètement déchiquetée. Vous traversez un épais rideau composé de millier de glassfish. Traversez la grande salle vide de la cale avant.Nombreuses ouvertures pour sortir sur les ponts, dans les coursives, à main gauche et à main droite.
Très jolis contre-jours. Coursive tribord, couverte d’alcyonnaires pourpres.
Rouleau de corde concrétionnée. Regardez en direction du Bleu. Banc de thons à dents de chien.
A voir successivement depuis l’entrée des cales jusqu’à l’hélice :
- les ouvertures des cales avec les verrières
- les coursives tribord et bâbord
- les bossoirs pour supporter les canots de sauvetage
- des prises à air
- WC intact, sans couvercle, au fond de la cale
- l’échelle
- les deux cales arrière
- les bittes d’amarrage
- le treuil à l’arrière
- très grosse hélice à 4 pales, à -62 m.
Désormais, l’épave est fractionnée en deux parties.
La partie arrière du bateau gît par -60 mètres de fond dans une eau cristalline.
Le moteur est resté suspendu à la paroi du récif dans -15 mètres d’eau.
Suivez la piste : il suffit d’observer la trace qu’a laissée le navire en glissant sur le fond, pour localiser la poupe. Une plongée superbe !
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